Joséphine Charlotte

Agrandissement d’un bungalow des sixties

Cette habitation typique du courant moderniste des années ’60 présentait une conception architecturale de qualité. D’apparence très simple, le plan divisé en trois zones : occupation diurne, occupation nocturne et locaux utilitaires était pourtant particulièrement bien composé. Il s’accorde parfaitement à l’orientation du terrain, plein sud à l’avant et propose une richesse de perspectives visuelles variées tout en préservant une très belle hiérarchie dans la mise en place et la découverte des différents espaces. Construite à l’origine pour une dame seule, diverses problématiques essentielles se présentaient néanmoins pour satisfaire une vie familiale contemporaine conduisant à la nécessité d’une révision des espaces. A l’analyse du programme, c’est plus de 100m2 qu’il fallait adjoindre à l’édifice en tentant de sauvegarder la pertinence du concept architectural. C’est sur la toiture que la nouvelle partie nuit verra le jour. Le hall d’entrée se voit étendu à l’étage et en plus des trois parties maintenues du rez-de-chaussée, il articule désormais également les ailes parents et enfants du premier. Le recours à l’ossature bois comme mode constructif est d’emblée apparut indispensable. Son faible poids permettait de surcharger la construction mais surtout ne pas se contraindre à se positionner au-dessus des murs porteurs. Les nouveaux murs sont déposés sur un réseau de poutre en acier lui-même installé sur des appuis ponctuels. Il en ressort une mise en place et un dimensionnement des espaces répondant justement aux contraintes programmatiques et une plus grande souplesse dans les formes architecturales.